Le programme de conservation du phoque moine dans la péninsule de Cap Blanc est en développement depuis 2000. Son but est de protéger la plus grande population survivante de l’une des espèces les plus menacées au monde, le phoque moine de Méditerranée.
Programme de Conservation du Phoque Moine (PCPM)
Un programme qui mobilise plusieurs acteurs : CBD-Hábitat, Annajah, Fondation MAVA, RESOPHOM…
Au niveau opérationnel, le Programme est mis en œuvre par CBD-Hábitat en collaboration avec Annajah, organisation non gouvernementale mauritanienne. Le Réseau d’Urgence du Phoque Moine (RESOPHOM) est également constamment opérationnel sur la surveillance.
En termes de financement, le BACoMaB soutient depuis 2018 les activités de surveillance de la colonie et de suivi de sa situation. En 2022, le BACoMaB a alloué 60 000 € au programme. Ce financement du BACoMaB est complémentaire de celui fourni par la Fondation MAVA, principal partenaire financier du programme.
Des efforts qui ont un impact global sur la sauvegarde du Phoque moine
350
Contre 250 en 2000
66
Contre 23 en 2000
Une surveillance 24 heures sur 24 de la Réserve de Phoques moines
La réserve « Côte des Phoques » est surveillée 24 heures sur 24, 365 jours par an depuis 23 ans. Le projet de conservation de la Fondation CBD-Hábitat et Annajah repose sur le travail de surveillance de la réserve, qui a un impact global sur la sauvegarde de l’espèce.
Grâce à cet effort, la population de phoques a augmenté de 100 animaux en 1998 à plus de 350 aujourd’hui, avec une augmentation du nombre de nouveau-nés, passant de 23 nouveau-nés nés en 2000 à 66 nés en 2022. Finalement, le suivi permanent de la réserve est la garantie de la continuité du rétablissement de l’espèce dans la région et probablement dans le monde entier.